Fontaine aux Religions : assemblée générale constructive le 3 décembre

Pour accéder au compte-rendu de l’Assemblée Générale du 3 décembre 2019, cliquez ici. L’assemblée a lieu autour d’un repas sympathique sorti du sac. Patrice Obert présente le bilan 2019 très actif : projet « S’assoir ensemble » avec séances de méditation rassemblant 4 puis 6 sensibilités (agnostique, bouddhiste, catholique, juive, musulmane, protestante), coopération avec un artiste partenaire de la Maison des Métallos, important établissement culturel de la ville de Paris, fête de quartier, débat islamo-chrétien à la mosquée Omar, buffet de fin du Ramadan, nouvel an juif à la synagogue Abravanel.

Patrice présente le projet d’action 2020 : nouvelles séances de méditation, week-end original de retraite interreligieuse et interconvictionnelle dans la Sarthe en avril, coopération avec la Maison des Métallos, fête de quartier…

Cheikh Achour, Imam, nouveau membre du bureau, Père Bernard Maës, membre du bureau, Patrice Obert, président

… renforcement de la coopération avec les autres groupes de dialogue interreligieux de Paris, participation au projet de grande marche interreligieuse et interconvictionnelle dans Paris le 16 mai 2020, dans le cadre de la journée mondiale de l’ONU du Vivre Ensemble, en liaison avec la CINPA, Coordination informelle interreligieuse du Grand Paris.

Madeleine Couesnon, Denise Terrier, Ginette Lechien

Jean Carassus, trésorier, présente les comptes 2016-2019 avec leur situation au 2 décembre 2019. Ils sont modestes mais équilibrés. L’appel aux cotisations est entendu.

Pasteure Grâce Gatibaru, nouvelle membre du bureau, René Coulon, Hocine Hammoun

Les membres actuels du bureau, Patrice Obert, président, Vénérable Elisabeth Drukier et Père Bernard Maës, membres du bureau, Jean Carassus, trésorier, sont réélus.

Pierre Favelin, Françoise Leforestier, Vénérable Elisabeth Drukier, membre du bureau, Brigitte Noble, nouvelle membre du bureau

Le bureau se renforce : Cheikh Achour, Imam de la mosquée Omar, Grâce Gatibaru, Pasteure au Picoulet, Mission Populaire Evangélique de France, Brigitte Noble, référente Laïcité et dialogue interreligieux du Comité de quartier de la ville de Paris, sont élus nouveaux membres du bureau. L’association est de plus en plus représentative des forces du dialogue interreligieux et interconvictionnel du quartier !

Et merci à Cheikh Achour pour ses dattes en provenance de Tunisie, délicieux dessert de la soirée.

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    Débat islamo-chrétien sur l’écologie à la mosquée Omar

    Le débat est introduit par Haydar Demiryurek, co-président musulman du Groupe d’Amitié Islamo-chrétienne (GAIC), à l’origine de l’initiative, soutenue par la Fontaine aux Religions.

    Cheikh Achour rappelle l’importance dans le Coran de la nature et de la nécessité de la protéger. Selon le Prophète, la création doit être absolument respectée. La préservation de l’eau, de la nourriture, des animaux, des ressources est très importante.

    Père Bernard Maes rappelle que, dans la tradition chrétienne, la création doit également être profondément respectée. Il évoque la figure symbolique de Saint François d’Assise, ami des animaux et de la nature. Le Pape François, dans son encyclique Laudate Si, insiste sur le lien entre défense de l’environnement et fin de la pauvreté.

    L’écologie est un thème d’action possible commun aux chrétiens et aux musulmans, dans le cadre d’une ouverture aux autres croyances et convictions.

    Se joignent alors à la tribune Laura Morosini, animatrice du mouvement Eglise verte et Patrice Obert, président de La Fontaine aux Religions. Le label Eglise verte définit, au niveau des paroisses, des engagements sur l’énergie, la biodiversité, les modes de vie, la solidarité… (voir www.egliseverte.org )

    Le débat met en évidence l’existence d’un début de mouvement en faveur de mosquées vertes. Plus largement, salut individuel et salut collectif peuvent converger dans des actions communes entre croyants en faveur de l’écologie.

    Patrice Obert rappelle que Cheikh Achour et Père Bernard Maes se connaissent bien depuis plusieurs années, grâce à leurs actions communes au sein de La Fontaine aux Religions, association de dialogue interreligieux et interconvictionnel de l’Est parisien. Il conclut sur la nécessité de poursuivre dialogue et action, en particulier dans le domaine de l’écologie, entre acteurs du quartier, de croyances et de convictions différentes.

    Un sympathique buffet offert par la mosquée conclut la soirée.

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      11 novembre 2019, troisième édition de « S’asseoir ensemble »: six croyances et sensibilités s’expriment sur l’ouverture à l’autre

      La troisième édition de « S’asseoir ensemble » organisée dans le cadre de La Fontaine aux Religions, après les sessions de novembre 2018 et de mai 2019, a rencontré un vif succès.

      Dédiée à « l’ouverture à l’autre », elle a rassemblé plus d’une cinquantaine de participants et, pour la première fois, pas moins de six croyances et sensibilités : non religieuse, catholique, musulmane, bouddhiste, protestante, juive. Le nombre de sensibilités présentes rendait cet évènement exceptionnel.

      Isabelle Rambaud-Carassus

      Le premier temps de méditation s’inspire des principes de la méditation de pleine conscience. Cette approche, laïque, met l’accent sur le développement de la qualité de présence à ce qui est là, présent dans l’instant. Les participants sont ainsi accompagnés dans une exploration de la présence de leur corps, de leur respiration,  de leurs pensées puis invités à ressentir la présence des autres et à visualiser les liens qui unissent chacun à tous.

      Thérèse de Villette, religieuse xavière

      En rejoignant au cœur de notre être Celui que nous appelons l’Amour et qui nous attire à plus, nous nous rendons présents par l’exercice de nos sens intérieurs  à cette scène racontée par Luc ch7, V 36-50. Jésus est invité à un repas chez Simon. Sentir le parfum répandu par une femme qui pleure sur les pieds de Jésus, voir les personnes, les échanges de regards entre Simon et Jésus, Jésus et la femme qui pleure, les gestes des convives choqués, entendre résonner les paroles telle que « Il lui sera beaucoup pardonné parce qu’elle a beaucoup aimé ». Nous laisser toucher par une chose et la garder en nous comme un trésor.

      Abdelkader Al Andalussy Oukrid

      Le principe de “ l’ouverture à l’autre ” dans la spiritualité musulmane est présent selon de multiples aspects dans le Coran, les exégèses, la tradition prophétique et la mystique. Quelques éléments en ont été partagés pendant la méditation. La relation passe par le respect de l’autre, lequel commence par l’estime de soi. Ainsi la rencontre et les liens qui en découlent seront possibles dans l’apaisement et la fraternité. La joie de la solidarité étant aussi un aspect du lien intime à Dieu. Deux temps d’introspection ont également été proposés. Le premier autour de la relation à soi, dans un chemin initiatique personnel, pour consolider la stabilité intérieure, permettant par la suite l’entre-connaissance dans la sérénité. Le second autour de la relation à autrui, dans le désintéressement, afin de construire ensemble un lien nourri par l’amour inconditionnel. Ces étapes sont accompagnées du désir de questionnement sincère et d’effort sur soi. 

      Vénérable Elisabeth Drukier

      S’ouvrir à l’autre relève souvent des bonnes intentions : nous avons tous des à priori, des réticences qui nous bloquent au dernier moment. Pourtant, si l’on veut véritablement se transformer en profondeur, il faut surmonter ces obstacles. Le tonglen, pratique de méditation bouddhiste, pratique du donner et recevoir se sert du va et vient du souffle .On absorbe en inspirant la souffrance des êtres pour le restituer par l’expir sous forme d’amour et de compassion ce qui permet de dépasser nos peurs et de développer notre capacité d’acceptation des événements extérieurs. 

      Pasteur Guy Balestier

      Sur le thème « L’ouverture à l’autre », le but de ma méditation est d’être présent à tout son être à travers son corps et d’être présent à la présence de l’Esprit de vie, l’Esprit de Dieu qui est en chaque être. L’Esprit, à travers le refus de Jésus de punir ceux qui ne l’accueillent pas (Luc 9, 51-54), nous aide à acquérir la confiance et la stabilité intérieure, force pour rester ouvert malgré tout. De même, à travers la découverte de l’impartialité de Dieu (Actes 10-11), l’Esprit renforce notre volonté intérieure d’agir en enfants de Dieu, d’être déterminés à être concrètement ouvert à chacun.  Le fait d’être sereinement ouvert à l’autre permet de goûter, de savourer une profonde joie intérieure.

      David Szulman

      Ma méditation invite à focaliser notre attention – via la prière hébraïque du « Shema » – sur les éléments suivants :

      – la disponibilité/le retrait de l’égo/l’humilité nécessaire pour l’accès au spirituel,

      – l’unité du Divin/la notion de cause première,

      – le paradoxe du néant/de la totalité dans l’appellation du Divin.

      Entre chaque séquence, Albane Beugnon, flutiste, marque une transition particulièrement bienvenue avec des extraits d’une sonate de Poulenc, de variations de Mercadante, de l’Arlésienne de Bizet, de la Flûte enchantée de Mozart et du Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy.

      L’assistance se réunit ensuite en petits groupes pour échanger sur le vécu des séquences de méditation par les participants.

      Puis le débat a lieu avec les accompagnateurs.

      Les participants sont très sensibles à cet exercice original de méditation collective selon des traditions et sensibilités si différentes.

      Tout prosélytisme est exclu. L’objectif n’est pas non plus d’aboutir à un syncrétisme, une sorte de synthèse entre les croyances évoquées.

      Non, se produit la rencontre entre l’intimité de chaque participant et l’approche à la fois collective et diversifiée de l’ouverture à l’autre. Estime de soi et respect de l’autre sont profondément liés.

      L’évènement se conclut par un buffet végétarien offert par la communauté tamoule mue par une septième sensibilité, la tradition hindouiste.

      Un bel après-midi, ma foi.

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        Roch Hachana : bonne année 5 780 !

        Serge Benhaïm, président de la synagogue Don Isaac Abravanel, 84 rue de la Roquette, partenaire de la Fontaine aux Religions, a invité cette dernière à participer à la cérémonie de vœux pour Roch Hachana, le nouvel an juif 5 780. Samedi 28 septembre 2019, Vénérable Elisabeth, directrice du centre bouddhiste Kalachakra, membre du bureau de l’association, Isabelle Rambaud-Carassus et Jean Carassus représentaient l’association.

        Nous avons été chaleureusement accueillis par Serge. Notre ami Cheikh Achour, imam de la mosquée Omar, incarnait la communauté musulmane, tandis que le père Barjot, curé de la paroisse Notre Dame d’Espérance, représentait la communauté chrétienne.

        Sympathique cérémonie marquée par les interventions de plusieurs invités, notamment de François Vauglin, maire du 11ème arrondissement, d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et bien sûr du rabbin de la Synagogue. Plusieurs intervenants ont rappelé le discours très important de Jacques Chirac, président de la République, reconnaissant la responsabilité de l’Etat Français dans la déportation et le génocide du peuple juif d’Europe.Des chanteurs de la synagogue ont ensuite interprété de très beaux extraits des Pêcheurs de perles de Bizet et de Nabucco de Verdi.

        Au-delà du rassemblement institutionnel, l’inquiétude, liée aux manifestations de l’antisémitisme dans le pays, était présente. Mais les intervenants ont tous insisté sur la capacité des parisiens, en  particulier dans le 11ème arrondissement, à assumer leur grande diversité et à mettre en pratique le vivre ensemble, croyants et non croyants.

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          Jeux et dialogues à la fête de quartier

          Le 29 juin 2019, la Fontaine aux Religions a réitéré son initiative de l’année précédente: être présente, avec un stand, à la fête de quartier de la rue Saint Maur dans le 11ème arrondissement.

          Ballons et arche de Noé attirent les enfants.

          Jeux de questions-réponses sur les différentes religions et dialogues intéressent les adultes.

           Une habitante du quartier.échange avec Grace Gatibaru, pasteure au pôle fraternité du Picoulet:

          Patrice Obert, Fontaine aux Religions, dialogue avec Cheikh Achour, imam de la mosquée Omar.

          Père Bernard Maes, curé de la paroisse Saint-Joseph des Nations.

          Cheikh Achour et Jean Carassus, Fontaine aux Religions.

          Plus que jamais, mieux vivre ensemble et dialoguer avec les habitants du quartier, dans toute leur diversité, sont des raisons d’être de l’association.

           

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            Buffet public pour la fin du Ramadan

            Pour fêter la fin du Ramadan, Cheikh Achour, imam, et les responsables de la mosquée Omar, partenaire de la Fontaine aux Religions, ont organisé le 8 juin 2019 un buffet public dans l’espace entre la Maison des Métallos et la mosquée. 

            C’est l’occasion de dialoguer avec les habitants du quartier et les passants.

            A la prochaine fois!

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              La balade des gens heureux avec la Maison des Métallos

              En 2017 la Fontaine aux Religions a initié un partenariat original avec la Maison des Métallos, important équipement culturel de la Ville de Paris de notre quartier, qui s’est traduit en octobre 2017 par une intéressante et riche réunion-débat « Besoin de spiritualité ? Paroles de quartier ».

              Fin 2018, nous avons rencontré, en compagnie de l’association Coexister, Stéphanie Aubin, la nouvelle directrice, qui nous a indiqué qu’elle avait donné carte blanche à un artiste pour chaque mois de la programmation 2019.

              Au mois de mai, Didier Ruiz, comédien, metteur en scène, est collectionneur de récits 

              sur le thème « On fait nos humanités »

              Le 18 mai il transforme la « ballade des gens heureux », la chanson de Gérard Lenorman, en balade-promenade, permettant aux participants de rencontrer cinq personnes du quartier, parmi lesquelles deux partenaires de la Fontaine aux Religions.

              Nous écoutons tout d’abord une habitante qui a décidé de vivre dans une boutique, tout près de la rue 

              puis notre ami Cheikh Achour, imam de la mosquée Omar, rue Jean-Pierre Timbaud

              après, notre amie Grace Gatibaru, pasteure protestante au pôle fraternité du Picoulet

              ensuite une habitante qui nous reçoit, dans une laverie automatique, pour nous raconter de très belles histoires d’amour

              après, un habitant occupant avec ses amis un lieu magique

              et enfin un animateur de la CGT des métallos, rue Jean-Pierre Timbaud, qui termine son intervention en nous offrant un livre sur … Jean-Pierre Timbaud

              La chanson de Gérard Lenorman comprend sept couplets. Cinq avaient été chantés avec les personnes rencontrées. Il en restait deux à chanter ensemble

              Merci pour cette balade des gens heureux dans le quartier, monsieur Ruiz

              Par les temps qui courent, un brin d’optimisme, léger et curieux, est le bienvenu

               

               

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                S’asseoir ensemble, une deuxième fois

                Après le vif intérêt pour la première rencontre de méditation du 1er novembre 2018, la Fontaine aux Religions a suscité une deuxième édition le 8 mai 2019.au même endroit, le centre bouddhiste Kalachakra, dans le 10ème arrondissement.

                Sur les thèmes de la paix et de la liberté, cette année, quatre croyances ou sensibilités se sont exprimées : agnostique, bouddhiste, protestante et musulmane.

                Première méditation, proposée par Isabelle Rambaud-Carassus

                Cette première méditation, non religieuse, a été conduite dans un premier temps, selon les principes de la méditation de pleine conscience (centrage sur le moment présent avec prise de conscience du corps et de la respiration notamment). Dans un second temps, les participants étaient invités à laisser résonner en eux un texte, lu en silence  sur le thème de la paix (acceptation de ce qui est là, paix avec soi-même, paix avec les autres). 

                Seconde méditation, proposée par Vénérable Elisabeth

                Après  une explication sur la posture et un exercice respiratoire pour cultiver l’attention, la seconde méditation a porté  sur la cause des guerres et des conflits  que sont la haine de soi et des autres. Une technique de développement de l’amour a été  enseignée en tant qu’antidote à  la haine.

                Troisième méditation, proposée par le pasteur Guy Balestier

                Cette méditation protestante de la pleine présence a invité à focaliser notre attention sur notre être, corps et esprit, pour savourer le fait d’être et parce que nous sommes le temple du Saint Esprit ; ensuite sur l’Esprit qui est en nous en lui laissant la pleine place et en accueillant la paix, venant du Christ, qu’il donne ; enfin sur l’ouverture à la présence et l’amour de Dieu que permet l’Esprit afin de s’enraciner dans ce lien interpersonnel des enfants de Dieu qui sont artisans de paix.

                Quatrième méditation, proposée par Abdelkader Al Andalussy Oukrid

                Cette méditation a été menée suivant la méthode du « dhikr », qui consiste en une répétition rythmique du Nom de Dieu et de ses attributs sublimes en islam, ainsi que des invocations en chants spirituels. Il désigne à la fois la réminiscence, le souvenir du lien intime et ontologique à Dieu et la pratique qui avive ce lien. Pendant cette méditation, il y a eu une explication du sens étymologique des Noms sublimes de Dieu et un commentaire montrant leur prégnance dans la spiritualité musulmane, la relation à l’autre et la vie quotidienne, suivi d’un chant spirituel en écoute silencieuse introspective. 

                Entre chaque séquence, Albane Beugnon joue de beaux intermèdes musicaux extraits de Vivaldi, Bach et Bizet.

                Les participants échangent ensuite en petits groupes.

                 Les quatre accompagnateurs dialoguent avec l’auditoire dont les sensibilités sont diverses, croyants et non croyants.

                Deux idées émergent du débat. Il est indispensable de poursuivre ces méditations inspirées de croyances et de sensibilités très différentes. La prochaine séance de méditations aura lieu le 11 novembre 2019 au même endroit.

                Et pourquoi pas aller plus loin et organiser une retraite inter-religieuse avec participation de non croyants de plusieurs jours, en résidentiel, du vendredi soir au dimanche soir ? C’est envisagé au printemps 2020 à la Ferté-Bernard, dans la Sarthe, dans des locaux de l’association des bouddhistes tibétains. 

                Un agréable buffet végétarien, offert par la communauté tamoule hindouiste de Saint-Denis, conclut l’événement.

                 

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                  La communauté musulmane frappée en Nouvelle Zélande: communiqué de la Fontaine aux Religions

                  La Fontaine aux Religions tient à témoigner de sa profonde amitié  envers la communauté musulmane  a l’occasion de la tragédie qui vient de frapper la Nouvelle Zélande.

                  Ce lâche assassinat de 50 personnes, perpétré  en outre au moment de la prière,  est une atrocité.

                  Rien ne justifie cette violence aveugle.

                  Ici, dans le 11eme arrondissement de Paris, nous avons trop souffert de cette éruption sanguinaire. Nous la dénonçons avec fermeté. 

                  L’écoute de l’autre, sa connaissance, son respect dessinent une autre voie, celle de la fraternité. C’est celle que nous cherchons à suivre, avec nos amis croyants et humanistes de notre quartier.

                  18 mars 2019

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                    S’asseoir ensemble, un temps méditatif

                    Le 1er novembre 2018, dans le cadre de la Fontaine aux Religions, a été organisé au centre bouddhiste Kalachakra, dans le 10ème arrondissement, l’événement

                    S’ASSEOIR ENSEMBLE

                    Un temps méditatif pour être plus présent à soi, aux autres, à l’autre

                    préparé sur la base de trois sensibilités : agnostique, bouddhiste, catholique.

                    Méditation de la pleine conscience

                    L’ouverture à l’autre, l’amour, passe notamment par le renforcement de notre capacité de présence, d’observation silencieuse et non jugeante de nous-même (nos pensées, émotions, ressentis) et des autres dans leurs façons d’être,  leurs comportements, leurs représentations.

                    Bouddhisme tibétain; méditation sur le développement de l’amour universel

                    Puisque nous ne croyons pas à  un dieu créateur, nous devenons notre propre créateur. Nous  pouvons  donc utiliser  notre imagination pour devenir l’amour pour soi et pour les autres, et ainsi créer la cause d’éveiller ces états d’être dans le futur .

                    Lecture d’un texte de l’Evangile selon Saint Luc

                    L’appel des disciples dans l’évangile de Luc (Lc 5, 1 11) nous a permis de méditer sur notre chemin vers les autres. Cette rencontre avec Jésus qui demande aux pécheurs d’avancer au large dans les eaux profondes du lac nous interroge. En suivant le texte, nous passons en revue nos obstacles, nos désirs, et les moments de grâce qui nous amènent à aller vers tous.

                    Entre chaque temps, Albane Beugnon joue à la flûte de très beaux intermèdes musicaux.

                    L’auditoire échange ensuite, en petits groupes, sur l’expérience qu’ils/elles viennent de vivre.

                    Le délicieux buffet indien végétarien est offert par des membres de la communauté tamoule.

                    Les trois personnes à l’origine de l’initiative :

                    Isabelle Rambaud-Carassus, Vénérable Elisabeth, Père Bernard Maes

                    Manifestement, un événement à reproduire !

                     

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